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JO 2024 : tout comprendre aux épreuves de hockey sur gazon, où technicité et rapidité prévalent

Du 27 juillet au 9 août, au stade Yves-du-Manoir, à Colombes (Hauts-de-Seine), théâtre des Jeux olympiques de 1924, douze équipes se disputeront le podium olympique. Malgré une participation commune aux Jeux pour la première fois de leur histoire, les sélections masculines et féminines tricolores ne partent pas favorites dans la course aux médailles.
Le hockey sur gazon se joue à 11 contre 11. Chaque équipe est composée de dix joueurs de champ – cinq attaquants, trois milieux et deux défenseurs – et d’un gardien. Ce dernier est le seul membre de l’équipe qui peut toucher la balle du pied ou de la main (uniquement dans la zone qui lui est dévolue). On peut faire autant de changements que souhaité et même jouer sans gardien.
L’objectif de ce jeu rythmé est de marquer plus de buts que son adversaire, à l’issue d’une rencontre de soixante minutes, divisée en quatre quart-temps de quinze minutes. Le match se dispute sur gazon synthétique, sur un terrain qui mesure 91,4 × 55 m, soit l’équivalent d’un petit terrain de football. L’aire de jeu est arrosée, pour favoriser la fluidité du jeu.
Pour marquer, les joueurs ne peuvent tirer que lorsqu’ils se trouvent dans la zone devant le but en forme de demi-cercle. Ils utilisent une crosse (appelée aussi « stick ») en forme de crochet, qui pèse entre 500 et 600 grammes, dont ils ne peuvent utiliser que la partie plate. Les frappes (shoot et raclette, avec le tranchant du crochet) sont autorisées ainsi que les tirs en push, c’est-à-dire en poussant la balle.
Les balles aériennes (scoop) sont permises mais la balle doit être réceptionnée sous le genou ou la hanche, sous peine de faute. La balle est un peu plus grosse qu’au tennis. Dure mais creuse, elle pèse entre 156 et 163 grammes, soit le poids d’un avocat de bonne taille. Un tir effectué à pleine vitesse peut atteindre les 120 à 130 km/h !
En cas de score de parité à l’issue du temps réglementaire, on procède à un shoot out : les équipes se départagent au cours d’une séance de tirs au départ de la ligne des 22,90 m. A l’issue de cinq tirs par équipe, l’équipe qui a inscrit le plus grand nombre de buts l’emporte.
Deux arbitres dirigent la rencontre. Il n’y a pas de hors-jeu. En cas de faute, les joueurs peuvent être pénalisés par un carton vert ou jaune qui les exclut respectivement 2 ou 5 minutes. Le carton rouge est synonyme d’exclusion définitive. Un penalty peut être donné à l’équipe qui subit une faute volontaire ou lorsqu’une faute empêche le but. L’équipe adverse peut alors tirer au but en push depuis le point de pénalité (aux 6,40 m).
Quant au penalty corner ou « petit corner », il fait suite à une faute commise dans le demi-cercle ou à une faute commise dans les 22,90 m. Le joueur adverse, sur la ligne de fond, à 10 m du poteau de but, passe à un coéquipier qui doit contrôler la balle en dehors du cercle avant de pouvoir jouer seul ou en combinaison avec ses coéquipiers sur le but. C’est une phase de jeu très importante qui peut faire évoluer le score.
Toucher la balle avec le côté rond de la crosse, avec le pied, mettre sa crosse dans les pieds de l’adversaire sont par exemple considérés comme des fautes. Le hockey sur gazon compte très peu de temps mort car les fautes peuvent être jouées en « auto-passe », c’est-à-dire que le joueur remet la balle en jeu en jouant pour lui-même.
Les athlètes portent des petits crampons, des protège-tibias et des protège-dents. Le gardien joue avec un casque, un plastron volumineux mais très léger, et des guêtres.
Mouna El Mokhtari
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